
Moulage en mottes à joint vertical
Le moulage en mottes n’utilise pas de châssis, ce qui constitue une économie importante en termes d’investissement et d’entretien. Le moulage en mottes à joint vertical repose sur un principe qui consiste à mouler une motte, en une seule opération, en reproduisant, sur ses deux faces externes, les deux ½ parties d’un modèle.
La juxtaposition de deux mottes par leurs faces opposées crée donc un moule complet, la descente de coulée étant obligatoirement située dans le plan de joint vertical du moule. Les noyaux sont remmoulés avant la fermeture du moule ; il faut les imprimer dans leurs portées sur une des deux empreintes, ce remmoulage se faisant souvent avec un robot.
Puisqu’il n’y a qu’une motte à fabriquer à chaque fois, les cadences peuvent être élevées et les dimensions atteignent aujourd’hui 1250/850 mm pour une épaisseur de 600 mm. Le serrage des mottes est assuré en continu par une pression importante.
Le procédé le plus représentatif est bien entendu le procédé DISAMATIC dans lequel tous les paramètres de production sont gérés informatiquement. L’automatisation et l’informatisation rendent ainsi le procédé très fiable et permettent de produire à des cadences très compétitives (jusque 500 mottes/heure).

