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Windustry cherche partenaires pour compléter son éolienne 100% française

Et si vous vous lanciez dans l'éolien ? Windustry, l'outil de structuration de la filière française de l'éolien, a lancé son cinquième et dernier appel à candidatures. Forges et fonderies de grande taille et fabricants de composants de pales font actuellement défaut pour une éolienne 100% française.

Embarquement pour l'éolien. Cinquième et dernier appel... via Windustry France. Cet outil de structuration de la filière éolienne française clôturera à la fin du mois son ultime appel à candidatures. Le premier avait été lancé fin 2012. Depuis, Windustry, porté par le Syndicat des Energies Renouvelables (SER), soutenu par l'Etat via Bpifrance et piloté par les grands donneurs d'ordres, a intégré 37 entreprises dans son programme. Des PME et ETI intéressées par une diversification dans l'éolien qui bénéficient avec Windustry d'un accompagnement individualisé avec audit, conseils d'experts et mise en relation avec des énergéticiens, turbiniers et autres grands équipementiers de l'éolien. Le chaudronnier Fouré Lagadec, engagé avec Areva, le plasturgiste Plastima ou la fonderie FMGC ont ainsi tenté l'aventure.

13 places à prendre

" Il reste 13 places pour atteindre notre objectif de 50 entreprises, précise David Saint-André, le chef de projet Windustry France au SER. Nous aimerions recevoir des candidats positionnés sur les composants pour lesquels on n'a pas encore d'offre française". Notamment des fonderies capables de produire des pièces de grande taille pour les moyeux et les châssis de nacelle, des forges à même de fournir des pièces de grandes dimensions pour les arbres et les brides. Sont aussi recherchés des fabricants de boulons pour fixer les pièces des mâts d'éoliennes ou pour alimenter l'usine d'assemblage de pales de LM Wind Power prévue à Cherbourg (Manche), des sous-composants de pales : textiles, résines, bords d'attaques, goujons...

Windustry dispose de chaudronniers pour les mâts (Fouré Lagadec, Efinor), de spécialistes des structures mécano-soudées (Paumelle, Oxymax), de fabricants d'éléments de génératrices (TE2M), de convertisseurs de puissance (Apegelec, Hazemeyer). "L'offre industrielle est satisfaisante et nous comptons démontrer qu'il sera possible, au moins en théorie, de construire une éolienne pratiquement 100 % française", avance Damien Mathon, le délégué général du SER. La candidature à Windustry est gratuite et se fait en ligne jusqu'à la fin du mois. La sélection des entreprises sera effectuée le 18 décembre.

Article de Manuel Moragues paru dans le journal L'Usine Nouvelle